Elle crie, elle pleure, il la bat, il la frappe, il la brûle, il l’étouffe, l’encage, la morcèle dans des périmètres, des territoires de plus en plus réduits qu’il marque de son sceau. Affaiblie, il ne lui reste plus qu’à s’éteindre comme une braise du bois de la plus belle espèce, qui chante et diffuse une vie passée, du temps où elle n’était pas soumise, ultime transmission d’un éden éteint. Et après… les cendres.
Au petit matin, il sera malin le minable. Il aura marqué son passage pense t’il dans un délire de tyran, il aura laissé son empreinte pour survivre après sa mort, se convainc-il. Mais personne ne se souviendra de lui parce qu’avec elle disparue, il n’y aura plus personne.
C’était elle, la plus que remarquable.